Prénom: Keral
Nom: Rhedek
Surnom: L’inconscient
Race: Elfe - Glamredhel
Âge: 37 ans
Classe: Ranger
Faction:
Divinités: Veltanus, Seigneur des Nuées
Description Physique: Keral, comme la majorité des Glamredhels, est de très grande taille avec un corps bien battit. Il a une forte musculature développer grâce à plusieurs années d’entraînement solitaire. Il a les cheveux bruns assez longs et a les yeux d’un vert d’émeraude. Il porte des vêtements de cuir et des peaux en hiver. Il a toujours son arc et son épée avec lui. Il a à sa taille une longue dague pour dépecer ses proies et quelques petits outils avec lesquels ils peut se fabriquer de nouvelles flèches si son carquois est vide.
Description Psychologique: Keral n’a pas reçu le surnom d’inconscient pour rien. Un peu comme la majorité des rangers, il est un être un peu solitaire et flegmatique. Mais dans son cas ceci est poussé à la limite, Keral n’a pas d’émotion. Personne ne se rappelle l’avoir vu rire ou pleurer ou ressentir de la rage ou de la joie. Dès un très jeune âge il était solitaire et n,avait pas beaucoup d’amis et ne parlait pas beaucoup. Ceci c’est empiré de plus en plus qu’il a vieilli. Depuis le Cataclysme, il s’est complètement renfermé sur lui-même et certains disent même qu’à l’intérieur il ne reste plus rien, que c’est un corps vide sans âme qui vit pour survivre. Depuis la mort de ses parents durant le Cataclysme, il ne socialise que très peu, surtout pour demander si des Lycans ont été vu à proximité ou pour échanger de la fourrure contre d’autres objets. Tranquillement certains de sa race commencent à se demander ce qui se passe dans sa tête et pourquoi il ne s’est pas encore remis de la mort de ses parents.
Sorts/Techniques:
-Coup droit
Le ranger apprends dès le début de sa carrière comment manipuler la mana pour que le prochain tir qu'il exécute sous parfaitement droit, ne se courbant pas et ne perdant pas de vitesse. Cela permet de tirer plus vite et plus loin, mais réduit les chances de toucher une cible qui bouge rapidement. Ce "sort" a souvent été utilisé par les elfes pour harceler les armées bien rangées des humains.
-Enchantement de flèches
Le Ranger peut enchanter sa flèche en la combinant avec un élément: elle sera enflammée avec le feu, glacée avec l'eau, beaucoup plus pénétrante et solide avec la terre et sera légèrement électrifiée avec l'air, produisant un choc électrique suffisant pour rendre insensible une jambe ou un bras.
-Volée
Ce sort accélère les mouvement du Ranger pendant quelques secondes, lui permettant de décocher une volée de flèches à une vitesse hallucinante. La précision de tirs baisse selon le nombre de flèches tirées.
-Poison
Le Ranger apprends l'usage de certaines herbes, ce qui lui permet d'enduir ses flèches d'un poison fulgurant qui tue la plupart des bêtes et humanoïdes en quelques secondes. Les monstres plus puissants y résistent généralement.
Histoire: Keral Rhedek est né il y a 37 ans dans la grande forêt qui est maintenant les Plaines Brûlées. Peu des personnes qui le côtoient se souviennent parfaitement de lui avant le Cataclysme. Il était selon la majorité un petit garçon assez timide qui ne parlait pas beaucoup. Toujours un peu à l’écart il grandit parmi les arbres et apprend à s’harmoniser avec la nature comme ses ancêtres l’ont fait pendant des milliers d’années. À l’âge de 7 ans, il est capable de lever un arc deux fois plus gros que lui et de manier des petites épées jouets. Il se distingue rapidement de ses amis avec une précision de tir incontestable et attire l’œil des chasseurs proches de lui. Il est capable de frapper presque n’importe quoi avec une flèche à plus de 30 pieds et apprend à commence à chasser des petits animaux comme des lièvres un an plus tard. Bien que ses camarades l’envient dans ce domaine, il prend un peu de retard au corps à corps et fini toujours par se faire rosser à l’épée. Il préfère quand même passer tout son temps à s’entraîner à tirer flèche après flèche dans la même cible, un peu plus loin à chaque fois. Bien que certains disaient qu’il était seulement timide en petit garçon, durant son adolescence il développe un vrai côté anti-social. Il n’a que deux out trois amis auxquels il ne dit que quelques mot insignifiants de temps en temps. Il apprend tranquillement comment former ses propres têtes de flèches et comment fabriquer des outils rudimentaires pour pouvoir survivre tout seul dans la forêt dans un territoire hostile. Il garde sa place comme meilleur tireur à l’arc, l’écart creusant de plus en plus, son tir presque aussi bon que ceux des adultes. L’écart se creuse aussi au corps à corps où il devient officiellement le pire de son âge. Lorsque vint l’âge de passer le test final pour devenir officiellement un ranger, tout les rangers présents félicitèrent son talent à l’arc et voyaient en lui le prochain grand ranger elfique pour qui l’on écrirait des chansons qui raconteraient sa bravoure et son tir extrêmement précis. Ils changèrent tous d’avis lorsqu’ils réalisèrent comment il était pitoyable avec un épée. Tout les autres furent accepté, mais après de longues délibérations ils ne le laissèrent pas devenir un ranger. Ils savaient tous qu’il pourrait tuer un géant de loin sans même qu’il sache d’où venait l’attaque, mais si il se faisait prendre dans un coin par un lion ou un ennemi, il serait en lambeaux le temps de le dire. Lorsqu’on lui annonça la nouvelle, tous pensaient qu’ils seraient remplis de rage envers tout le monde. Il regarda ceux qui l’avaient évalué et répondu d’une voix parfaitement calme : «Très bien». Il n’y avait aucun sentiment dans sa voix, même pas de la tristesse ou du désespoir. Pendant les mois qui suivirent il ne fit que s’entraîner. Il garda quand même les mêmes heures de pratiques pour le tir à l’arc. Tout le temps supplémentaire pendant lequel il s’entraînait à l’épée était soustrait à son sommeil. Il n’y avait pas de rage de combattre dans ses mouvements dans ses actions ni une once de fatigue. Il ne faisait que répéter chaque mouvement des milliers de fois, perfectionnant chaque petit aspect de mouvement. Il s’entraînait comme ceci plusieurs heures par nuit. Il était pareil comme avant pendant le jour, il faisait ses tâches méthodiquement et s’entraînait à l’arc pendant une bonne partie de l’après-midi. Quelques mois plus tard, le même groupe de chasseurs furent convoqués pour voir ses progrès. Il se montra encore meilleur avec son arc, égalisant même un vieux record établi par un des chasseurs présents. Mais cela était prévisible, ce qui surpris tout le monde fut ses progrès à l’épée. Tous les amis avec lesquels il avait passé le test précédemment pour voir s’ils le battaient encore. Ils furent tous mit à terre un à un. La technique de Keral était presque imbattable, il faisait toutes ses parades parfaitement et épuisait tranquillement ses adversaires, les frappant dès qu’il y avait une ouverture. Une autre particularité de son style était son calme, c’était comme si la rage de la bataille ne l’affectait pas, même lorsqu’on décida de lui donner un défit en l’opposant au chef des rangers qui l’évaluaient il ne dégageait aucun signe de nervosité ou de peur. Le combat était selon les témoins, un des plus beaux qu’ils aient vu depuis longtemps. D’un côté il y avait Keral, jeune, débordant d’énergie et calme comme de l’eau, son adversaire lui était un ranger expérimenté et reconnu pour son style de combat dépendant de ses instincts et de ses émotions. Chaque charge de l’adulte était arrêté de justesse par une parade exécuté parfaitement et à la dernière minute ce qui donnait à Keral le temps de donner de la force à sa riposte qui était arrêté elle aussi par une superbe parade. Le combat selon certains dura une éternité, mais en réalité il ne dura que 15 courtes minutes. Tandis que le ranger mettait toute son énergie dans chaque coup, se fatigant très rapidement, l’adolescent utilisait une stratégie longue mais en fin de compte incomparable et imbattable. Vers la fin du combat, le ranger lança une dernière charge dans laquelle il mit tout ses connaissances, sa force et sa concentration mentale. Il bondit dans les airs brandissant son épée par dessus sa tête et l’abattant de toutes ses forces vers son adversaire. Même le plus fort des hommes n’auraient jamais pu parer un tel coup, mais au lieu de tenter un parade, Keral fit un pas rapide de dernière seconde vers le côté tout en protégeant son flanc en cas de second coup. Ce coup vint en effet, mais il avait perdu la force de l’élan et la position des deux adversaires favorisaient le défenseur. Keral para le coup et d’un mouvement riposta sur le dos encore exposé de son adversaire. Le combat était fini, personne était blessé. Tous ceux présents voyaient maintenant en lui l’espoir d’un grand guerrier et d’un grand ranger. Il commença à pratiquer pour de bon la chasse pour subvenir à ses besoins. Il du quitter la maison de ses parents, mais les proches de la famille Rhedek se rappellent encore comment leur fils Keral revenait les voir au moins une fois par semaine leur rapportant des trophées de chasse qu’ils accrochaient avec fierté dans leur demeure. Il n’essaya pas de devenir un grand aventurier comme plusieurs lui suggérèrent, il vécu une vie assez paisible jusqu’à un jour qui resta gravée dans sa mémoire, quelque chose qui se passa il y a environ treize ans. Le Cataclysme arriva soudainement durant une journée ordinaire de chasse. Les petits avaient tous disparus mais le gros gibier était resté d’un pied ferme dans la forêt. Pendant qu’il cherchait sa proie il regarda vers la côte. Il était à ce moment là avec 8 autres rangers, ceux de ce groupe qui se souviennent de ce moment où ils aperçurent au loin l’immense tempête se diriger vers eux il garda un regard vide et n’eut aucune réaction. Il ne prononça que trois mots, les seuls de tout leur voyage :
-Nous devons fuir.
Ces mots dit avec un calme parfait furent les plus sages prononcés cette journée. Tous voulaient se sauver avec leur famille, mais ils étaient loin dans le Nord de la forêt. Ils n’avaient plus qu’une chance de survie, ils devaient rassembler le plus de personne sur leur passage et aller se réfugier aux Crocs de la Terre. Les Nains ouvriraient certainement leur portes pour les réfugiés elfiques. Ils réussirent à amener tout les habitants des villages avoisinants. Les elfes du sud de la forêt se rendrait facilement à Chaoshammer, mais ceux du centre de la forêt devait faire un choix. La plus grande partie choisi d’aller aux Crocs de la Terre ce qui épargna leur vie. Les Nains eurent à peine le temps de fermer les portes de la ville souterraine avant que la tempête souterraine. Rien ne survivrait à l’extérieur selon ceux qui avaient pu observer l’extérieur avant de rentrer dans la ville. La forêt avait été vu en flammes. Il apprit aussi que tous les elfes partis à Chaoshammer était probablement morts. Les Nains du Lac de Cristal avaient fermés leur portes à cause du nombre trop grand de réfugiés qui s’étaient repliés chez eux. Lorsqu’il apprit ceci il apprit indirectement que ses parents étaient morts. Son anti-socialisme atteint son maximum depuis qu’il était né. Il ne parlait plus à personne, il vivait tout seul, il s’entraînait. Personne ne savait combien de temps ils seraient obligés de rester là. Certains elfes commençaient à se demander pourquoi leur Dieu aurait bien pu laisser cela arriver. Des petites factions parmi les elfes se mirent à émerger. Keral ne se souciait pas de ces problèmes. Il ne pouvait plus chasser, il ne lui restait plus qu’à s’entraîner jour et nuit. Il gardait la même précision que dans sa jeunesse, mais maintenant il avait l’expérience du combat. Le Cataclysme dura trois ans au bout desquels les réfugiés ressortirent pour voir une Serenia changé et dévasté. À ce moment un vrai scission entre les elfes, trois partis se divisèrent et allèrent chacun de leur côté. Les Moredhels se tournèrent vers le Diable et décidèrent de rester dans les Crocs de la Terre avec leur nouveaux alliés Nains. Les Eledhels restèrent fidèles à Dieu et décidèrent de partir loin de là pour se rebâtir une nouvelle demeure. Les Glamredhels étaient différents et l’avaient été depuis bien longtemps. Ne voulant pas rentrer dans le conflit avec leurs frères, ils décidèrent eux aussi de quitter et de se trouver quelque part où habiter. Ils errèrent longuement jusqu’à ce qu’ils trouvent la Forêt de l’Aube infesté de Lycans. Ils formèrent des groupes de raids, et en quelques mois tuèrent tout lycan qui ne voulait pas s’en aller. Ils formèrent chacun des villages et se regroupèrent par famille et par proches. Ils ne formaient pas une puissance, ils étaient un peuple non uni qui ne voulait que reprendre son habitude de vie. Keral reprit son habitude de chasse, mais lorsque les lycans se mirent à mener des raids contre les villages elfiques, sa cible de choix devint ces bêtes-là. Il était devenu un spécialiste dans cette forêt de les trouver, de les piéger et de les tuer, même s’il était tout seul contre une bonne dizaine. Il avait l’habitude de les tuer de loin un par un et de seulement en laisser un, le plus fort, qu’il combattait à l’épée. Il mangeait celui-ci et vendait la viande et la fourrure des autres. Certains villages ont partis une rumeur qu’il va peut-être quitter la forêt et entreprendre un grand voyage, mais la majorité de la population voit ça comme un bonne blague, cet être complètement solitaire ne pourrait jamais faire cela. Mais peut-être ont-ils torts.