Prénom: Dency
Nom: Ronay
Surnom: L’Impure
Race: Semi Avariel
Âge: La seule certitude à son sujet est qu’elle a plus de 700 ans… Son âge précis reste connue d’elle seulement, si toute fois elle compte encore les années qui défilent…
Classe: Tisseur de Sort => Manipulateur
Faction: Aucune
Divinités: Elenis et Erythnie.
Description Physique: Elle est de taille moyenne et possède un corps bien fait qui lui donne une silhouette assez ‘alléchante’. Ses cheveux blonds lui arrivent jusqu’à la moitié du dos avec des mèches plus courtes sur le devant. Son regard jaune pâle est un trou de neutralité qui ne laisse paraître que très rarement ce qui se trame dans cette tête bien faîte et qui fouille sans cillement dans celle des autres. Bien qu’étant un Avariel, elle a des oreilles assez longues pouvant s’apparenter à celles des elfes, caractère tabou de son être. Elle ne possède pas d’armes car se bat toujours au corps à corps où elle excelle grâce à ses pouvoirs. De plus, se fichant des opinions des autres, elle ne porte qu’un haut de mauvais genre avec un pantalon, et un ruban dans les cheveux, l’ensemble étant rouge. Si le froid se fait sentir, elle les agrandi grâce à ses pouvoirs pour qu’ils la recouvre entièrement et la protège. Comme ceux de sa race elle est dotée d’une grande paire d’ailes blanches dont elle est très fière car les considère comme étant les portes de sa liberté.
Description Psychologique: Ayant beaucoup souffert durant son enfance, elle est devenue cruelle avec ceux qu’elle juge faible ou bien sans intérêt et se montre souvent indifférente à la douleur des autres. Se moquant bien de savoir si ceux qui sont en face d’elle sont malheureux ou non, elle tâche de tirer partie de la situation actuelle afin de parvenir à ses fins. Elle éprouve une grande haine envers les avariels en général et particulièrement ses anciens persécuteurs (ce qui fait un bon nombre) et ne se considère pas comme étant des leurs. Elle a mûris et sont ancien surnom la fait à présent sourire ; il lui arrive même de se présenter sous cette appellation. Même si elle est généralement calme, il peut lui arriver de piquer des crises durant lesquelles elle se plait à faire couler le sang et sentir la chaire vibrer sous ses doigts. Elle apprécie beaucoup lire au calme ou bien jouer à des jeux de réflexions comme les échecs contre des adversaires qui l’accule, seul moyen pour elle de prendre du plaisir à gagner ; en effet elle considère qu'une victoire n'a aucune saveur si elle n'a pas été remportée avec une difficulté en déployant un minimum d'efforts.
Sorts/Techniques:
Histoire: Il y a de cela plus de 700 années, dans une riche famille de La Citée des Lumières, est née Dency Ronay. Durant la grossesse, elle fut très attendue par ses parents pour qui cette expérience était neuve et passionnante, mais à peine l’eut on sortit des linges dans lesquels la sage-femme l’avait enroulé, que l’horreur noya les cœurs. En effet, cette petite créature mignonne et chétive possédait une chose que jamais elle n’aurait dut avoir… De longues oreilles d’elfes. Les cris déchirèrent la nuit entre les deux amants… la tromperie avait été mise à nue et les comptes devaient être payés. Les aveux ne tardèrent pas sur l’illégitimité du nourrisson et le mari s’apprêtait à l’emmener loin d’eux quand le nouveau né ouvrit les yeux, posant sur lui un regard à la teinte surnaturelle, résultat de l’alchimie entre deux grandes races. Les pleurs de son épouse lui parvinrent et il compris que même s’il n’était pas fait de sa chaire et de son sang, cet enfant était le sien.
Plus jamais il ne fut fait référence à cette histoire et Dency grandit dans la demeure familiale sans trop s’interroger sur ses oreilles à la forme surprenante. Passionnée de lecture, elle dévora tous les ouvrages de la bibliothèque sans que cela n’étanche sa soif. Certains sujets l’intéressaient plus que d’autre, notamment la composition des corps et des cellules. Vînt le temps pour elle de commencer à étudier avec ceux de sa race, ce qu’elle attendait avec une impatience débordante. Elle pensait rencontrer des amis, des avariels aimables et drôles avec lesquels il lui serait possible de s’entendre et de partager ses centres d’intérêts, mais elle tomba de haut face à l’accueil que ses ‘camarades’ lui firent… Dés le premier jour commencèrent les railleries sur son physique anormal et le surnom cruel que lui donnèrent les enfants fusa en son être : l’Etrange. Pour la première fois, elle réalisait qu’elle était différente, que quelque chose clochait chez elle et elle interrogea ses parents à ce propos. Ils refusèrent de lui révéler la vérité, parlant d’un gène de la famille ressortant de temps à autres chez les individus. Elle voulait y croire et put tenir durant un moment face à l’agressivité grandissante de certains jeunes à son égard, s’accrochant à cette idée comme à une bouée. Malheureusement, le secret atteignit les esprits de ses bourreaux et le surnom évolua, faisant de Dency : l’Impure.
La jeune avariel soufrait de toute son âme face à ces mots qui chaque jours l’agressaient de plus en plus violemment et elle en voulut à ses parents de na pas lui avoir dit la réalité. Dés qu’elle le pouvait elle partait arpenter le ciel à coup de battements d’ailes, cherchant dans les nuages le calme et la paix que la Citée lui refusait. Elle avait environ 150 ans quand les agressions verbales devinrent physiques, rentrant chez elle avec des bleus et des écorchures. Son père pris la résolution de la retirer de l’établissement et elle se retrouva désoeuvré, allant passer ses journées dans les rayons d’ouvrages publics. Il n’était pourtant pas rare qu’elle ne se fasse attraper par une quelconque bande qui passait ses nerfs sur elle. Peu à peu, elle appris à se battre à force de se défendre et s’inscrit auprès d’un maître de combat au corps à corps qui la fit progresser à une vitesse incroyable, trouvant en elle une élève qu’il appréciait beaucoup. Elle commença à se défendre plus férocement, parvenant à se protéger efficacement des coups qui lui étaient destinés. Que l’Impure, cette créature représentant le mal, ne subisse plus en silence attisa la colère des plus violents.
Dency avait pris pour habitude de se promener chaque dimanche dans les rues. Cette manie servit à ses ennemis qui en profitèrent pour lui tendre une embuscade. Sachant que les combats à mains nues ne servaient plus à grand-chose avec elle, ils étaient venus avec de petits couteaux. Ils fondirent sur elle au détour d’une ruelle, la prenant par surprise. Une grande plaie au bras droit, des estafilades très nombreuses et le corps couvert de son propre sang… voilà comment ils la laissèrent. Les images défilaient très vite devant ses yeux… Ses cellules… pourquoi ne pas simplement les faire se reformer… pourquoi ne pas reformer la chaire…
C’est grâce à cela qu’elle découvrit ses pouvoirs de Manipulatrice, don qu’elle travailla sans relâche les temps suivant.
Seule, sans amis, sentant gonfler en elle une haine pour ses semblables et possédant toujours le surnom d’Impure mais ne se faisant plus attaquée sous peine d’une dérouillé à l’aide de ses pouvoirs… Voilà où en était rendue la vie de Dency quand vînt le Cataclysme. Elle fut envoyée aux Crocs de la Terres par ses parents pendant qu’eux s’occupaient avec d’autres avariels de faire évacuer la citée par tous. Elle les y attendit jusqu’à ce que les portes ne se referment, comprenant en son fort intérieur que jamais elle ne les reverrait… Etrangement, elle n’en éprouva aucune peine… Ils étaient eux aussi de ce peuple ignoble qui sous ses mimiques de sagesse et d’égalité avait finalement fait de sa jeunesse un enfer, la contraignant (avant qu’elle ne sache se défendre) à se taire et courber l’échine. Elle était écoeurée par sa race mais ne savait pas trop quoi penser des autres. Le temps passa lentement sous le sol, les jours passant si doucement qu’il lui emblait qu’elle mourrait mille et une fois. Elle mis tout de même cette période à profit en travailler encore et encore ses capacités, progressant rapidement et en observant les autres peuples. Elle les jugea bien vite comme le sien et devînt indifférente aux autres lançant tout de même de cruels mots de temps à autres, vengeance de son subconscient.
Quand l’heure de quitter la noirceur des profondeurs arriva, les avariels furent rappelés pour reconstruire La Citée de Lumières, projet auquel elle refusa de participer, préférant vivre au rythme des vents, s’attirant la foudre de ses anciens compatriotes. Elle appris bien des choses sur les routes, comme les bruits concernant la machines qui aurait été la base de cet apocalypse et ceux sur les Dieux dont elle n’avait jamais entendu parler, leurs noms étant associés au mal et donc interdit dans la Citée, notamment Erythnie et Elenis qui lui plurent beaucoup. L’idée de reconstituer la machine afin de purger définitivement le monde et de lui donner une nouvelle chance, lui trotta dans l’esprit mais elle conclut qu’elle aurait besoin de plus de puissance pour y parvenir. Et quoi de mieux que la puissance des Dieux ? Elle décida donc de chercher comment devenir une Incarnée avant de partir en quête des fragments.
Dim 21 Jan - 11:39
